Les chiffres qui s’en dégagent s’appuient sur des salaires versés à la semaine. A l’échelle hebdomadaire ces salaires peuvent paraître importants, mais répartis sur l’année ils sont loin d’être excessifs, compte tenu de la nature discontinue de l’emploi et de la précarité propres à nos métiers.
Ainsi ces chiffres font apparaître, pour ce poste de cadre (diplôme de la Fémis BAC+5), un salaire mensuel médian(*) de 1.500 euros.
Loin des fantasmes qui circulent sur les salaires mirobolants des techniciens du cinéma qui entraveraient la création, cette étude éclaire donc concrètement la réalité d’un métier dont la précarité grandissante découle entre autres de l’absence prolongée d’une Convention Collective étendue dans le Cinéma.
Enfin, les salaires peuvent se voir augmentés d’éventuelles allocations chômage versées dans le cadre du régime intermittent de l’Annexe 8 de l’Unedic. Leur montant moyen avoisine les 1000€. Ces indemnités ne sont accordées que sur des critères très stricts et de plus en plus difficiles à réunir, et pourtant elles jouent un rôle primordial en tant que régulateurs des inégalités salariales.
Les résultats de cette analyse démontrent ainsi que les revenus des scriptes de fiction ne peuvent pas être amputés de ces allocations chômage ni diminués par des salaires revus à la baisse dans les grilles conventionnelles.
Retrouvez l’étude complète sur le site de LSA
(voir lien ci-dessous)