Cette lettre de 5 pages est disponible ci-dessous :
Voici quelques chiffres généraux extraits de ce courrier :
- les activités culturelles représentent 57,8 milliards d’euros de valeur ajoutée (3,2 % du PIB national), soit 7 fois plus que l’Industrie Automobile,
- le déficit actuel de l’Unedic n’est pas lié aux annexes VIII et X qui ont une balance analytique (différence entre recettes et dépenses) quasi stable depuis 10 ans, mais à l’augmentation du nombre de chômeurs liée à la crise économique,
- ces balances analytiques, qui par nature sont déficitaires, s’élèvent pour l’année 2011 à :
- - 1,028 milliards € pour les annexes VIII et X
- - 1,494 milliards € pour l’annexe IV
- - 5,1 milliards pour les CDD (hors annexes VIII et X)
- la balance analytique pour les annexes VIII et X ne tient pas compte des cotisations versées par le personnel permanent des structures de production employant des intermittents,
- seuls 43% des intermittents ont bénéficié d’au moins une journée d’indemnisation (254 394 cotisants pour 108 658 allocataires),
- les bénéficiaires des annexes VIII et X ne représentent que 3,5% des allocataires, pour 3,4% des dépenses de l’Unedic,
- il est de ce fait injuste que les seuls bénéficiaires des annexes VIII et X contribuent à hauteur de 41% à la réduction du déficit de l’Unedic (165 millions € sur les 400 millions € d’économies annoncés par an),
Concernant l’accord du 22 mars :
- ses conséquences sont négatives, injustes et déraisonnables,
- le Différé d’indemnisation, qui ne touchait que 9% des allocataires, touchera désormais 48% d’entre eux, soit près de la moitié,
- le Taux des contributions sociales augmenté de 2 points occasionnera une baisse des salaires de l’ordre de 0,8% et dans un deuxième temps, une baisse du montant des Allocations Journalières perçu,
- le Plafonnement mensuel du cumul entre revenus d’activité et indemnités versées est une absurdité. Il devrait être lissé sur plusieurs mois et non sur un, les intermittents subissant par la nature même de leur activité une discontinuité dans leur activité professionnelle.
L’Association des Chefs Décorateurs de Cinéma (ADC), l’Association des Directeurs de Production (ADP), l’Association Française des Assistants Réalisateurs de fiction (AFAR), l’Association Française des Régisseurs (AFR) et l’Association Française du Son à l’Image (AFSI) représentent plus de 500 techniciens intermittents qui travaillent quotidiennement pour le cinéma ou la télévision.